Si vous possédez un site internet, le terme « taux de rebond » ne vous est pas totalement inconnu, et certains d’entre vous doivent même déjà y être très attentifs.
Lorsque l’on est porteur de projets sur le net, on a souvent le nez penché sur notre outil de statistiques afin de surveiller notre trafic, en espérant voir le nombre de visiteurs de notre site augmenter. Or, il est une donnée web que beaucoup ignorent totalement, mais dont les moteurs de recherche tiennent compte pour le classement des résultats de recherche, et qui peut avoir une influence sur le référencement naturel d’un site : le taux de rebond.
Si vous découvrez tout juste l’importance de cette notion, vous serez très certainement curieux de savoir comment l’analyser, mais surtout comment réduire votre taux de rebond.
Définition du taux de rebond :
Le taux de rebond est une donnée web analytique exprimée en pourcentage. Il détermine la proportion de visiteurs qui, une fois arrivés sur une page d’un site, la quittent sans visiter d’autres pages de ce site web.
Il est nécessaire de préciser que le fait qu’un internaute reste inactif sur votre page un long moment (environ 30 minutes), est considéré par l’outil comme un départ, au même titre que le fait de fermer le navigateur ou l’onglet de votre site, ou encore de consulter un autre site internet.
Un taux de rebond à 50% signifie que la moitié de vos visiteurs ne poursuivent pas la navigation sur votre site, et ne voit qu’une seule page à chaque visite. Ainsi, de manière générale, l’on parle d’un « taux de rebond élevé » lorsque plus de la moitié des utilisateurs d’un site partent du site après avoir consulté une seule page. Inversement, l’on parle d’un « taux de rebond faible » lorsque moins de la moitié des visiteurs d’un site ont ce comportement.
Vous l’aurez compris, un taux de rebond élevé n’est pas satisfaisant car il peut signifier que le visiteur qui quitte votre site n’a pas trouvé ce qu’il était venu chercher suite à sa requête. Pour autant, l’analyse de cet indicateur doit être contrastée.
Comment analyser son taux de rebond ?
Visible notamment sur Google Analytics, le taux de rebond est une donnée que l’on ne retrouve pas dans les outils d’analyses statistiques offerts par les plateformes de blog.
Dans Google Analytics, le taux de rebond est disponible pour l’ensemble du site, mais également pour chaque page de votre site.
Pour vérifier votre taux de rebond global, il vous suffit d’aller à l’onglet Audience / Vue d’ensemble. Pour une analyse plus poussée, vous devez vous rendre à l’onglet Comportement / Contenu du site / Toutes les pages. Vous trouverez le taux de rebond spécifique à chaque page, et vous pourrez ainsi distinguer les pages « problématiques ».
Pour autant, comme précisé précédemment, un taux de rebond élevé n’est pas obligatoirement négatif. En effet, il est important de contextualiser ce TDR car tous les sites n’ont pas la même finalité. Ainsi, une boutique en ligne a tout intérêt à atteindre un taux de rebond inférieur à 50%. Tandis que celui d’un blog ou d’un magazine en ligne peut être plus élevé, tout en restant convenable.
Dans le premier cas, le visiteur arrive sur le site marchand pour acheter des produits ou se renseigner sur des prestations de services. Le comportement « normal » d’un client est de parcourir un site pour remplir son panier. S’il quitte une page précipitamment, c’est que votre page ne correspondait pas à sa requête, et que vous n’avez pas su lui donner envie de poursuivre la visite.
A contrario, dans le second cas, un taux de rebond élevé est considéré comme normal puisque le lecteur est censé lire le contenu web pour lequel il est venu.
D’autres cas particuliers existent, et il est important de ne pas considérer un taux de rebond en dehors de son contexte.
Comment réduire son taux de rebond ?
Quel que soit le cas, il peut être intéressant d’obtenir quelques pistes pour améliorer un peu plus son TDR.
Voici quelques conseils :
- Soigner le design de son site,
- Aérer et structurer son contenu,
- Offrir un contenu de qualité aux lecteurs,
- Choisir avec soin la police et la couleur des textes,
- Privilégier des images de qualité,
- Utiliser les animations avec modération,
- Optimiser le temps de téléchargement des pages,
- Passer au Responsive Design, si ce n’est pas déjà fait,
- Rassurer les visiteurs par la mise en avant de notations des produits et services de son site,
- Tenir un discours clair et transparent.
Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.
Le « bon » TDR n’est donc pas le même pour tous. Il est important d’analyser avec attention ses pages et d’y apporter les optimisations nécessaires, en fonction des particularités de son site. Pour autant, ne vous focalisez pas sur ces données ! Améliorez ce qui peut être amélioré. Cela profitera à vos utilisateurs, et par la même occasion à votre SEO.